Les pompes à chaleur utilisent 1 kWh d’électricité pour produire entre 3 et 5 kWh d’énergie thermique. En comparaison, une chaudière à gaz ou à fioul très performante produit 1 à 1,2 kWh d’énergie thermique avec 1 kWh d’électricité. Le COP de la pompe à chaleur est l’indicateur clé de sa performance énergétique.
Les pompes à chaleur garantissent toute l’année une température stable dans le logement. En hiver, la pompe à chaleur fournit le chauffage. En été, si la pompe à chaleur est réversible, elle rafraîchit la maison. Son fonctionnement 100 % autonome évite de régler la température de l’appareil soi-même.
La pompe à chaleur puise de la chaleur dans une source froide et naturelle : l’air, la terre, l’eau du sous-sol. Grâce aux propriétés du fluide frigorigène, elle convertit ces calories en chaleur. Un système en quatre temps transfère cette chaleur à la maison. Approfondissons son fonctionnement.
La consommation d’électricité est indispensable au fonctionnement des pompes à chaleur. Cette consommation dépend de la puissance de la pompe à chaleur et de sa performance énergétique. La qualité d’isolation de la maison et la surface impactent aussi sa consommation électrique. Comptez entre 3 500 et 5 000 kWh par an pour une maison de 100 m² des années 90.
Deux principales aides à l’installation existent : Maprimerénov’ et les aides des fournisseurs d’énergie (CEE). Conditionnées à des plafonds de revenus, ces deux aides sont cumulables. Pour les revenus modestes et très modestes, elles réduisent de 70 à 80 % le reste à charge sur le prix de l’installation (achat de la PAC compris)